Le management français reconnu trop vertical

Dans une récente étude comparative, l’IGAS met en lumière un constat implacable : le modèle managérial français, qu’on qualifie de « trop vertical », peine à répondre aux attentes des salariés en matière d’autonomie, de reconnaissance et de participation. Pour les entreprises qui souhaitent tirer parti de la transformation de leurs pratiques managériales, c’est une opportunité : revoir la posture, accompagner les managers à changer de registre, former autrement. C’est précisément ce à quoi s’attache Alyence, à travers ses programmes de formation en management.

photo d'une équipe délibérant dans une salle de réunion

Le constat : un management encore trop descendant

L’étude de l’IGAS révèle que, en France, les salariés éprouvent une plus grande distance hiérarchique, un contrôle accru et une autonomie réduite comparativement à certains pays européens.
Les difficultés ne sont pas anecdotiques : elles touchent à la reconnaissance du travail, à l’engagement et à la qualité de vie au travail. Hautchamp rappelle que la performance économique et sociale d’une entreprise ne peut plus faire fi de la qualité des relations managériales.
Ce modèle peut freiner la transformation nécessaire des organisations : délégation faible, des indicateurs mis en priorité sur les personnes, peu de prise en compte de la voix des collaborateurs.

Pourquoi ce modèle est-il dépassé ?

  1. Les attentes des salariés ont changé

Les collaborateurs attendent davantage d’autonomie, d’écoute et de reconnaissance. Le modèle purement descendant ne suffit plus à motiver ou à fidéliser les talents.

  1. Le lien entre management et performance

L’étude de l’IGAS montre que les pratiques managériales ont un impact direct sur l’engagement, l’absentéisme, la santé au travail.

  1. L’influence des bonnes pratiques européennes

Le rapport compare la France à l’Allemagne, la Suède, l’Irlande : les pays où l’autonomie, la participation et la reconnaissance sont mieux développées obtiennent de meilleurs résultats en termes de qualité du travail.
La France se trouve donc face à un chantier : faire évoluer les mentalités autant que les pratiques.

Passer à un management qui fasse sens

Pour vos organisations, cela signifie :

  • Accompagner les managers de proximité pour qu’ils deviennent des facilitateurs plutôt que des donneurs d’ordres.
  • Développer des parcours de formation qui placent l’humain, l’écoute, l’autonomie au cœur.
  • Mesurer non seulement les résultats financiers ou opérationnels, mais aussi la qualité de la relation managériale, l’engagement, la reconnaissance.

En conclusion

Le rapport IGAS dresse un état des lieux clair : en France, le management reste trop souvent orienté « top-down ». Ce fonctionnement ne convient plus aux collaborateurs, qui aspirent à davantage d’autonomie, de reconnaissance et de participation. En tant qu’entreprise, ne pas prendre ce tournant impacte négativement l’engagement, la performance et la qualité de vie au travail.
La formation est alors un outil de transformation face à cette réalité : les managers peuvent alors devenir acteurs de changement, plus humains et mobilisés.

Sources :

Hautchamp M., « Trop vertical, le management français n’est pas en phase avec les attentes des salariés », Travail & Sécurité n° 873, septembre 2025. Travail & Sécurité

IGAS, Rapport « Pratiques managériales dans les entreprises et politiques sociales en France », tome I, juin 2024. Igas

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